Adeline Yon
Bonjour, merci de me suivre pour cette nouvelle saison d’Agribretagne ! Je m’appelle Adeline Yon, j’ai 39 ans, je suis mariée avec 2 enfants.
Après un master, j’ai intégré un poste de responsable qualité dans une entreprise agroalimentaire. Au bout de 10 ans, j’ai décidé de revenir aux sources par passion ! J’ai repris l’élevage familial à Trébry après la retraite de mes parents. J’ai un salarié qui est sur l’élevage depuis 38 ans, Daniel. Nous faisons de la sélection génétique en race limousine.
Nous avons environ 280 animaux en système herbager avec 80 ha d’herbe, 11 ha de blé et 11 ha de maïs. Nous vendons des taureaux à travers toute la France sur la base de critères de race (des animaux avec de gros bassins, qui apportent beaucoup de lait, etc). Le cœur de notre métier est la vente d’animaux pour la reproduction, mâles et femelles.
Nous participons à beaucoup de concours pour mettre en valeur notre élevage, un peu moins cette année forcément.
Bonne semaine en ma compagnie !
Aujourd’hui, entre la surveillance des vêlages c’est conseil d’administration d’Eureden, motivée pour défendre notre agriculture bretonne et notre filière bovine !
Depuis le 1er août, nous attendons 90 vêlages. C’est donc une période intense de surveillance. Nous veillons à ce que chaque vêlage se passe bien. Nous aidons le veau à naître si besoin et dans de rares cas (2 sur 30 à ce jour).
Après 9 mois passés dans le ventre de sa mère, le veau naît à environ 45 kilos et tête sa mère dans les heures qui suivent.
Dans cette fin de période estivale, les vêlages sont rythmés par des soirées conviviales. Malgré tout, il faut se lever le matin. Quelle que soit l’heure, il faut être là !
Après la naissance et la tétée, nous procédons aux soins du veau. On mesure le tour de poitrine et on l’identifie à l’aide d’une boucle à chaque oreille sur laquelle figurent les numéros de notre élevage et celui du veau. Par exemple, Rillette a le numéro 3761 ! Oui, les noms des veaux ont un rapport avec leurs mères chez nous. Je vous laisse deviner le nom de la mère de Rillette ?
Tous les jours, en plus des vêlages, nous prenons soin du cheptel. Nous les dorlotons car la docilité est un point primordial pour notre élevage. Je m’assure que le troupeau se porte bien : on leur met de l’eau et on leur donne à manger : foin et herbe en été complétés par de l’orge en granulé.
Le soir pendant la période des vêlages, nous faisons le tour des vaches pour surveiller les prochaines naissances. Ce soir, c’est avec mes surveillantes en chef que la veille s’opère. L’aide de la famille est précieuse, surtout celle de mes retraités actifs en cette période intense (@didieryon) !
Tous les jours, en plus des vêlages, nous prenons soin du cheptel. Nous les dorlotons car la docilité est un point primordial pour notre élevage. Je m’assure que le troupeau se porte bien : on leur met de l’eau et on leur donne à manger : foin et herbe en été complétés par de l’orge en granulé. Crédit Photo Idele (https://www.facebook.com/idele.fr/)
Merci de m’avoir suivie cette semaine ! Après les câlins de Pumba et Orbel, place au sport ! Du longe-côte au Val André avec les copines. Bon week-end !